Que d’énergie utilisée en vain à travers manifestations, pétitions et lettres ouvertes, depuis de nombreuses décennies, pour réclamer au régime colonial d’occupation, autoproclamé « République des Droits de l’Homme », le simple respect de nos droits à disposer de nous-même en tant que peuple breton autrefois souverain, et aujourd’hui bafoué dans les moindres de ses revendications, par des partis hexagonaux toujours jacobins, sourds et aveugles, méprisants et destructeurs, face à notre droit de reconnaissance et d’existence. Le point d’orgue de cette négation française à l’égard de notre peuple est actuellement la volonté de certains ténors socialistes (entre autres) de vouloir soit faire disparaître la Bretagne , son identité, son histoire, son nom, dans une nouvelle construction « Grand Ouest » illégitime, sans histoire, culture, cohérence ; soit de la laisser dans son amputation actuelle, privée du pays nantais : l’absurdité de l’administration jacobine dans toute sa splendeur destructrice ! Heureusement de nombreuses voix s’élèvent aussi pour réclamer en toutes justice et démocratie, le seul aménagement possible nous concernant: la Réunification de la Bretagne !
Dans cette problématique de la Réunification, nous observons que les « élus Bretons » ne sont malheureusement qu’une poignée à défendre les intérêts bretons : effectivement, par simple souci de carrière ou par le jeu de la manipulation médiatique française influant les élections en Bretagne, la majorité des « élus bretons » travaillent davantage pour les intérêts français en Bretagne, que pour nos intérêts bretons, ici et maintenant. Devant cet état de fait, certains d’entre nous, associations culturelles et partis politiques continuent à espérer et à demander, d’autres ont compris depuis longtemps que notre salut ne viendra que de nous-mêmes ! Notre association KAD, Kelc’h An Dael, est de ceux-là : notre objectif depuis le début de notre jeune existence, (le 2 mai 2012), est de (re)créer un Parlement Breton composé de vrais élus du peuple breton et non de valets commandités par Paris.
Nous avons déjà rédigé en 2013 un code électoral détaillé, expliquant la procédure que nous voulons utiliser pour ces élections nationales et parlementaires bretonnes, et qui sera rendu public en temps voulu selon le calendrier ci-dessous :
– De septembre 2014 à mars 2015 : communication et publicité envers le peuple breton de cette volonté de procéder à des élections nationales parlementaires en Bretagne, afin de mobiliser à la fois un début de corps électoral et les futurs candidats potentiels.
– De mars 2015 à septembre 2016 : constitution des différentes listes de candidatures composées de membres de la société civile bretonne non jacobine (associations culturelles et partis politiques, candidatures papillons…), et constitution des listes électorales, le tout sur les cinq départements et la diaspora bretonne.
– Octobre 2016 : publication des listes de candidatures, par voies de presse, postales et Internet.
– Novembre 2016 : mise en place du vote (trois types de vote avec assesseurs et scrutateurs nommés par KAD et par chaque liste de candidatures : urnes physiques dans les principales villes de Bretagne, courrier postal avec double lettre interne dont la lettre d’identification et la lettre neutre de vote redirigée vers urne physique, vote Internet avec double pièce jointe dont la pièce d’identification, et la pièce neutre de vote redirigée vers un mail de dépouillement.)
– Décembre 2016 : annonce des résultats et mise en place d’abord pour trois ans du premier Parlement national de Bretagne depuis l789.
– Ce Parlement provisoire de Bretagne, qui pourra s’adjoindre la collaboration d’experts en tous domaines, fonctionnera d’abord comme un « shadow cabinet » ou « assemblée parallèle », proposant ses solutions bretonnes au peuple breton, qui pourra comparer avec les solutions jacobines en Bretagne…
– Au fil du temps et des élections suivantes, ce Parlement déjà légitime prendra force et vigueur, pour devenir un jour un véritable Parlement de Bretagne.
– Son rôle sera également de rédiger une Constitution de Bretagne, améliorable au fil du temps, et de mettre en place les prémices d’un gouvernement exécutif à travers des commissions internes ou ministères en son sein.
Certes, beaucoup d’adversaires à ce projet vont se dresser devant nous à la simple lecture de ce communiqué : aux ennemis jacobins français d’abord, qui vont nous opposer leurs arguments d’illégalité et d’irrecevabilité constitutionnelle (française), nous répondrons par l’illégalité de leur présence française en Bretagne, de leur imposition fiscale illégale depuis plus de 500 ans en nos foyers, et nous leur dresserons la liste de dégâts et destructions en tous genres commis en notre Pays toujours souverain au nom du Droit International des Peuples à s’auto-administrer. Cette liste pourra avoir son pendant chiffré de réparations en cas d’éventuels conflits juridiques : dans ce cas une longue liste de requêtes en réparation leur sera adressée ! Aux ennemis bretons de l’intérieur, parfois pourtant militants bretons, nous attendons l’expression écrite de leurs arguments partisans et suicidaires pour leur répondre au coup par coup. Le principal argument sera sans doute de leur dire, que plutôt que de critiquer vainement de l’extérieur, mieux vaudrait se présenter à ces élections nationales bretonnes afin d’influencer les choses de l’intérieur par le vote démocratique et légitime
Nous avons cessé de rêver et nous agissons, aussi nous ne nous attendons pas à une grande affluence à ces premières élections nationales bretonnes, tant en nombre de candidats qu’en nombre d’électeurs. Aussi le nombre d’élus sera limité et dépendant du nombre de candidats, afin que le vote puisse rester sélectif. C’est pourquoi la première assemblée nationale parlementaire bretonne ne siégera que trois ans, afin de permettre rapidement à tous les dubitatifs de qualité de rejoindre ce grand projet pour la démocratie bretonne.
Nos prochains communiqués rentreront petit à petit dans les détails de ces élections et seront participatifs, car nous attendons le soutien et la compréhension d’un nombre grandissant de nos compatriotes qui ont déjà la charge de partager cette information !
« Si Bretagne se bat, la liberté est au bout ! » disait notre barde Glenmor !
Oui mais quand ? Demain, dans 10 ans, un siècle ?
Le « combat » que nous proposons commence aujourd’hui, maintenant, avec sa première grande étape en novembre 2016, et il est pacifique et démocratique ! A qui fera-t-il peur ?
Sans doute aux naïfs manipulés et aux corrompus complices, mais pas à la grande majorité des Bretons, qui sont ni l’un ni l’autre, nous osons l’espérer !
KAD
Le 19/7/14.
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